« Sois sans crainte et suis-moi »

« Sois sans crainte et suis-moi »

 

Dans les trois lectures de ce dimanche, il s’agit d’entendre l’appel du Seigneur, l’appel de Dieu, et d’y répondre ; d’y répondre sans réticence et sans crainte de conséquences pour les fautes passées : à Isaïe son péché est pardonné, à Paul ses persécutions graciées, à Simon ses protestations entendues. Tous agiront en se remettront entre les mains de Dieu. Tous agiront avec confiance dans la parole reçue …

 

Nous pouvons, aujourd’hui, faire nôtres les réponses d’Isaïe : « Me voici : envoie-moi ! », de Paul : « ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu » et de Simon : « sur ta parole, je vais jeter les filets ». A l’instar d’Isaïe, de Paul et de Simon, nous pouvons agir en confiance même si le résultat espéré nous semble douteux, que nos forces semblent s’épuiser… Tant que le Seigneur est à nos côtés, tout est possible et les résultats étonnants … de nouvelles forces peuvent nous être apportées : un Séraphin vole au secours d’Isaïe alors qu’impur il se croyait perdu, Paul est porté par le témoignage de cinq cents frères et par celui des apôtres ; enfin Simon est assisté par les autres pêcheurs : « Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent … ». De pêcheur de poissons, Simon deviendra pêcheur d’hommes.

 

Sortir de soi avec l’aide du Seigneur : « Avance au large … » dit le Seigneur à Simon, être renforcé par l’enseignement de la Parole, ne pas rester dans ses habitudes mais se laisser inspirer pour aller de l’avant, à la découverte de nouvelles eaux, de nouveaux cieux, de nouveaux horizons, de nouvelles rencontres…

 

En ce dimanche, le Pape nous appelle à aller en confiance au-devant des malades, à les entourer, les accompagner dans la prière ; par l’écoute, à les aider à se détacher de leur maladie pour trouver soulagement et espérance de guérison.

 

De pêcheur d’hommes devenons nous-aussi pêcheurs de malades. Qu’avec la grâce de Dieu et en communion avec le Seigneur, nous partagions avec ces malades un peu le goût du bonheur divin.   Amen

 

 

Luc Martin, diacre permanent