Révélation

Nous avons fêté la semaine dernière, l’épiphanie, c’est-à-dire la révélation du Christ au peuple élu (le peuple d’Israël) et au monde entier, symbolisé par ces mages qui ont vu se lever une étoile, qui annonçait la naissance d’un roi.

Cette semaine, nous fêtons le baptême du Christ qui est aussi la révélation, qu’Il est le Fils de Dieu, par la voix de Celui qui annonce : « Toi, Tu es mon Fils bien-aimé ; en Toi, Je trouve ma joie. »

La semaine prochaine, la liturgie nous offrira le récit des noces de Cana, qui représente la 3e révélation du Christ qui opérera son premier miracle, introduisant sa vie publique.

Dieu se révèle, en Jésus Christ, par l’Esprit Saint.

Jésus devient le sacrement de Dieu, le signe visible, incarné, de l’amour du Dieu unique, invisible.

Son baptême le fait passer de sa vie cachée, anonyme, soumis à ses parents, à sa vie publique, révélant l’Amour du Père pour l’humanité, opérant des miracles, des guérisons, des exorcismes… puis vivre sa passion et sa résurrection, pour le salut de l’humanité.

Dans les religions polythéistes, les hommes créent des dieux et des idoles, qui n’avaient aucune vie, aucune action concrète, à part de rassurer leurs créateurs qui en espéraient une faveur quelconque !

Dans le monothéisme, et la chrétienté en particulier, nous avons la révélation du Dieu trinitaire, qui agit pour nous.

À nous de reconnaître, en quoi Dieu, qui s’est révélé à nous, agit pour nous ?

 

Patrick Bonnemaison, diacre