Nous fêtons en ce dimanche le Christ Roi. Cette fête conclut l’année liturgique. Elle révèle Notre Seigneur dans sa toute-puissance. Puissance qui pourrait paraitre surprenante pour les non-initiés.
Pourquoi surprenante ?
Ce roi termine sa vie terrestre, misérablement cloué sur une croix, au milieu des malfaiteurs, comme il l’a humblement débutée en naissant dans une étable, couché dans une mangeoire d’animaux.
Sa particularité ?
Ce Fils d’homme, à qui il fût donné domination, gloire et royauté, Lui que tous les peuples, toutes les nations servent, Lui dont la domination est éternelle et la royauté indestructible (première lecture) n’est pas le Roi d’un territoire. Il n’a pas de gardes qui se seraient battus pour le défendre (Evangile) Sa Royauté n’est pas de ce monde.
Sa Royauté se manifeste dans son amour pour nous, dans l’offrande de sa vie, en versant son sang pour nous délivrer de notre péché, pour faire de nous un Royaume et des prêtres, pour son Dieu et Père (deuxième lecture) pour notre Dieu et notre Père.
Baptisés au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, nous avons le Christ comme frère. Nous sommes tous conformés au Christ : Prêtre, Prophète et Roi. Nous sommes ainsi tous, Roi avec le Christ à notre tête. Nous avons tous hérité de sa toute-puissance pour une mission bien particulière :
Aimer comme Il nous aime.
Patrick Bonnemaison, Diacre