« Demeurez en moi comme moi en vous » nous dit le Christ dans l’évangile de ce dimanche. Et il illustre son propos par l’image de la vigne, qu’Il est, et des sarments, que nous sommes.
Le Christ demeure en nous par sa parole et son amour. Il nous faut accueillir cette double présence : celle de sa parole, qui nous dévoile le dessein du Père qu’il est venu réaliser en ce monde, et celle de son amour, qui nous fait vivre de sa vie, avec lui et pour lui.
« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » ajoute le Christ. Il importe donc que nous nous attachions au Seigneur en mettant en pratique ce que sa parole nous révèle de lui et de son dessein de salut. Cette révélation nous est transmise par la sainte Écriture qui, au long des siècles, dévoile l’action de Dieu dans le monde et dans l’histoire d’Israël : la Loi de Moïse, surtout la Genèse et l’Exode, accompagne et conduit le peuple de Dieu jusqu’à l’avènement du Messie promis et attendu, et les prophètes, de siècle en siècle, annoncent et éclairent la réalisation progressive du dessein de Dieu qui « veut sauver tous les hommes ».
Comment accueillir le don de Dieu sinon en découvrant toujours plus profondément la sainte Écriture, comme le Christ y invite les disciples qu’il accompagne sur le chemin d’Emmaüs ? Notre Église nous offre, pour nous aider dans la lecture et la compréhension des Écritures, des notes explicatives toujours bienvenues.
Par sa Parole, le Christ vient à nous et en nous. Exprimée dans l’Écriture, elle nous conduit à la découverte et à l’accueil de sa présence et du salut qu’Il nous offre inlassablement. En toute confiance, ouvrons donc notre esprit et notre cœur à Celui qui est « la voie, la vérité et la vie » !
Père Claude Bressolette