La vie chrétienne est chemin de libération de l’oppression du Mal.
Jésus est le Libérateur annoncé par la Première Alliance.
Le Carême, que nous traversons en ce moment, nous immerge au cœur de cette expérience salutaire, que le Triduum pascal intensifiera.
Ce Carême fait écho à toutes les situations d’oppressions que les peuples du monde connaissent aujourd’hui, comme l’Ukraine ou Gaza.
Ce Carême, non seulement fait écho, mais nous met en communion avec les souffrants de ces peuples-là pour les présenter au Seigneur de miséricorde dans une infatigable intercession, et pour chercher à voir comment nous pouvons aider. Faire beaucoup, certains ont la responsabilité – politique, par exemple – de le faire, mais faire au moins quelque chose, cela est dans le pouvoir de chacun de nous, en commençant par rayer le verre des apparences trompeuses.
Osons nommer ce qui est vrai et juste, ce qui est digne d’éloge, et ce qui, au contraire, nécessite de démasquer les grimaces du Séducteur. Que notre oui soit oui ! C’est ce qui repoussera le Séducteur dans sa tanière.
Nouveau Peuple de Dieu, nous sommes en situation de vigilance prophétique pour parler « à temps et à contre-temps », et discerner ainsi les nouveaux « signes des temps » (Vatican II) d’un monde qui requiert des chrétiennes et des chrétiens engagés, sans irénisme, sans défaitisme, sans infox non plus, mais avec la seule et salvifique force d’aimer que donne le Ressuscité.
- Laurent Lemoine
