Tout au long de l’histoire d’Israël, de générations en générations, Dieu n’a cessé d’appeler son peuple au partage de sa vie et de son amour :
c’est l’Ancienne Alliance. Mais ces appels ont été ou refusés ou méconnus.
C’est pourquoi les prophètes ont fini par annoncer une « nouvelle alliance » puisque l’ancienne n’a pu être accomplie.
Jésus fait comprendre qu’il vient justement pour instaurer cette nouvelle alliance, qui sera réalisée par le don de sa vie sur la croix. La branche horizontale signifie que cette alliance est universelle, proposée à tous, et la branche verticale montre qu’elle rétablit la relation avec Dieu, sans cesse rompue par les infidélités d’Israël.
Tout au long de sa mission en ce monde, le Christ ne cesse d’appeler à partager sa vie et son amour. Quelques disciples, notamment les « douze », acceptent de marcher à sa suite, jusqu’à la mort. La résurrection de Jésus manifeste que cette mort n’est pas la fin de la vie, mais un passage pour entrer dans le Royaume de Dieu et recevoir ainsi la vie éternelle.
La parabole de ce dimanche peut surprendre. Si elle évoque un festin auquel tous sont appelés, pour en être les convives, elle montre qu’il faut porter le « vêtement de noces » pour participer à la fête : or un seul ne le porte pas, et le roi le fait jeter à l’extérieur. La conclusion est étonnante puisqu’elle affirme que tous sont appelés et qu’un seul ne remplit pas les exigences de l’invitation : pourquoi dire que « peu sont élus » ? On n’a pas la réponse…
Quoi qu’il en soit, il ressort de l’ensemble de la parabole que le Christ insiste pour que nous répondions à son appel, en l’imitant en toute sa conduite, et qu’ainsi nous puissions partager la vie qu’il nous offre et qui dépasse les limites de ce monde.