Impressionnantes, par leur force et leur unité, sont les lectures de ce dimanche notamment si nous les replaçons dans le contexte des jeux olympiques.
Quelle joie que ces semaines de jeux et plus particulièrement de jeux paralympiques ! Elles ont été une occasion de rapprochement entre les nations, de sincères fraternités entre tous où spectateurs, bénévoles et athlètes se sont unis dans un désir de communion à l’échelle mondiale ; un moment de paradis sur terre. Par l’inclusion réussie des plus faibles et des handicapés, par le face à face de sportifs issus de pays qui pourtant sont en guerre, comment ne pas voir la douce action de Dieu ?
Ces témoignages font écho au récit du prophète Isaïe qui, face à l’adversité, a eu « l’oreille ouverte » par Dieu et ne s’est pas dérobé, ne s’est pas révolté face aux épreuves. Ces témoignages miroirs à travers les âges montrent le chemin à suivre lorsque nous sommes personnellement confrontés à des difficultés, des attaques ou des outrages.
En écho, la prière des psaumes nous rappelle que la foi, dans la pleine miséricorde du Seigneur, ouvre nos cœurs à sa présence permanente à nos côtés. Saint Jacques précise… : « la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte … moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi ». Être nous-mêmes acteurs dans la main de Dieu pour soutenir ceux qui sont dans l’épreuve ou l’offense, permet de fortifier notre foi et notre confiance dans le Seigneur qui ainsi se révèle.
Finalement, l’évangile de saint Marc conclut avec Jésus qui nous met au pied du mur : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. » … sur la croix ? Dans le monde d’aujourd’hui, notre croix s’appelle guerres, déficits, catastrophes climatiques, migrations forcées, dictatures triomphantes…et plus proche de nous, pertes de repères, de références communes, sentiments de solitude ou d’abandon…la liste est longue. Prions et rappelons-nous qu’après avoir porté la croix, le Christ est ressuscité – Amen.
Luc Martin, Diacre