Croire. Demander. Contempler

Souvenons-nous de Bartimée, l’aveugle qui mendiait à Jéricho, assis au bord du chemin dans la poussière. Il a reconnu en Jésus qui passait par là, Celui qui pourrait faire quelque chose pour lui. Par deux fois il s’écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » En réponse, Jésus lui demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

 

Le Christ nous pose aujourd’hui cette même question : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Quand nous vivons dans le tumulte, la guerre, la désespérance, la peine, le deuil, la précarité, attendons-nous quelque chose de Dieu ? Ou nous laissons-nous aller à la fatalité ?

 

Dans la violente tempête (évangile) les disciples, paniqués, interpellèrent Jésus en lui disant : « Nous sommes perdus ! » Ce dernier, après avoir maîtrisé la tempête, en toute efficacité et simplicité, leur rétorque : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » En effet, les disciples avaient déjà été témoins de la guérison d’un possédé, de la belle-mère de Pierre, d’un lépreux, d’un paralysé, et de la guérison de toutes sortes de maladies, allant de village en village, mais aussi accueillant les peuples de régions voisines ou plus lointaines.

 

« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » La réponse est dans la 2e lecture. Il est Celui qui est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes mais sur Lui qui est mort et ressuscité pour eux.

 

Croyons que le Christ peut faire quelque chose pour nous, dans ce monde tempêtueux.

 

Osons demander au Christ de nous guérir de notre manque de foi et de notre incrédulité.

 

Contemplons le Christ qui fait de nous des créatures nouvelles.

 

Patrick Bonnemaison, diacre