Dans notre monde éphémère, chacun peut constater qu’une dose de malheur peut s’abattre sur lui. Et, certains en sont submergés, à l’image de Job. (1ère lecture). Les actualités médiatiques nous le rappellent suffisamment.
Le découragement pourrait nous faire oublier que le Christ nous apporte la consolation, la guérison, l’espérance. N’hésitons pas à le solliciter, à le prier, à l’implorer ; « Il guérit les cœurs brisés, Il soigne les blessures » (psaume) Il porte sur lui nos souffrances pour nous en libérer. Rendons lui grâce, chantons sa louange, fêtons-le ! Proclamons-le !
Notre mission de chrétiens, à l’image du Christ (évangile) et aussi du saint apôtre Paul (2e lecture) est de proclamer l’évangile.
Nous ne recevons pas l’évangile pour l’enfouir sous terre, comme celui qui n’avait reçu qu’un seul talent. Nous ne proclamons pas l’évangile, pour en recevoir une récompense et des honneurs, mais nous le faisons gratuitement, et parce que nous avons reçu la mission de le faire, par notre onction lors de notre baptême et de notre confirmation.
La belle-mère de Simon a été guérie par le Christ et aussitôt elle se leva et les servait. La guérison engendre la mission de servir l’autre. Telle est aussi, la mission du chrétien.
Prenons la semaine pour réfléchir au service que nous allons rendre (famille, paroisse, association…)
Patrick Bonnemaison, diacre
